C’est mon premier article sur le sujet, voir même mon 1er article.
C’est en lisant l’ouvrage de Sophie Kune, journaliste, intitulé « ménopausée et libre » que m’est venue l’idée de passer à l’acte d’écrire.
Une organisation genevoise m’avait demandé d’intervenir sur le sujet de la ménopause autour d’un espace d’échange pour les femmes en majorité en précarité.
Connaissant la ménopause à travers ma vision de naturopathe et de responsable impliquée dans la médecine fonctionnelle en laboratoire, je voulais avoir une vision différente et le titre m’avait plu en recherchant sur le net des bouquins sur le sujet.
Au bout de deux chapitres, je suis extrêmement surprise : je me rends compte que bon nombre de femmes sont « toujours peu informées réellement » sur le sujet. Je peux lire que les manifestations cliniques sont hyper médiatisées, hyper enfermantes et hyper négatives et que, en même temps, les répercussions sur l’intimité et la sexualité des femmes (des couples devrais-je dire) sont hyper tabou !
(Vous allez me dire que c’est mon métier non ? juste mais je ne vois que les femmes pour qui ce passage pose un vrai problème et qui pense pouvoir faire quelque chose, les autres je ne les vois pas ! )
Dans mon jargon de professionnel de santé, les hyper on n’aime pas trop. Hyperthyroïdie, hyperoestrogénie, hyperplasie, hyperchiante, hyper possessive, hyperpatiente (les trois derniers n’appartiennent pas à la médecine !
Disgression
D’ailleurs je ne suis pas une hyperconnectée (peut-être l’âge lol) et l’hyper information ne m’intéresse, à vrai dire, absolument pas.
Pourquoi ? Parce que c’est exactement ce qui me pousse à écrire cet article : impossible de trier le faux du vrai, pour le commun des mortelles, à moins d’avoir PubMed sous le coude (source officielle de publications scientifiques) et du temps pour vérifier les informations.
Lors d’une formation Instagram, il est dit qu’après avoir lu 3 ouvrages sur un sujet on peut se reconnaitre expert… WAhou…
C’est une des raisons pour laquelle je ne voulais pas m’inscrire sur les réseaux sociaux…
Mais, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… et finalement, j’ai l’envie d’y communiquer tout en assumant mon biais de compréhension de par qui je suis. Fort de mes 15 années d’expérience, de nature conservatrice et pointilleuse, je souhaite que l’information transmise sur la santé féminine soit le plus réaliste possible et viennent enrichir les esprits, aux côtés de celles et ceux qui le font (écrire) déjà.
Ça commence vraiment ici : la Méno-pause
C’est le Moment de prendre un virage, le corps vous y invite.
Mais vous a-t-on briffé sur comment anticiper, manœuvrer ce fameux virage de la fin de la maternité et du début de votre nouvelle « vous » ?
Savez-vous que vous pouvez faire quelque chose pour votre « état » à part prendre « une pilule » ?
(Par état j’entends : bouffées de chaleur, sueurs, insomnie, baisse de désir, bidou qui pointe, sécheresse des muqueuses, sexualité qui change, sensation de vide intérieur et autres…)
Le professionnel de santé qui vous suit vous l’a-t-il dit ?
Si oui c’est génial, gardez-le bien…
Si non, alors je suis ravie de vous apprendre quelque chose.
J’entends que la société fait, que la ménopause en occident est le début de la fin… L’idée transmise en effet du décrépitement, viendrait de nos ancêtres, grands-mères, mères, tantes, hommes, science, média, coutumes…
OUI ! c’est le début de la fin, mais seulement de la fin de la maternité !!!
Ok, le passé, on ne pourra pas le changer… mais pensez-vous pouvoir être actrice au présent et à l’avenir de ce changement ?
Alors si vous hésitez pour la réponse, je peux avec certitude vous l’annoncer :
OUI !
Mais comment ?
Quoi faire qu’on nous dit ? (J’en remets une couche)
- je m’inscris au sport (c’est bon pour la santé et mon bidou)
- je mange bio (c’est bon pour la santé et ma peau)
- je vais au yoga (c’est bon pour la santé et mon périnée)
- je fais de la pleine conscience (c’est bon pour la santé et mes humeurs changeantes)
- je sexe 3 x par semaine (c’est bon pour la jeunesse mais aïe, aïe, c’est moins agréable qu’avant)…
Et pourtant je ne me sens pas forcément mieux aujourd’hui, la semaine passée, les mois passés, voir les années passées…
Alors là se pose peut-être une autre question : sait-on comment faire ?
Heu oui pas compliqué… s’inscrire au club silhouette en bas de chez moi, aller au magasin bio, ouvrir une application yoga sur mesure… Je ne comprends pas bien…
Tout est fait avec de la meilleure volonté du monde, avec entièreté mais, rien ne se passe de manière durable.
On se sent toujours stressée, débordée, mal…
Bah oui…en fait, c’est logique !
Pourquoi ? Parce que vous avez rajouter des choses encore à faire… même si elles sont super !
Le planning s’est alourdi, vos tâches aussi sans parler de la culpabilité si vous ratez un cours…
Bénéfice : oui, il y en a, mais à quel prix ? En survie, sommaire, ponctuelle… alors c’est mieux que rien me direz-vous… quoi que, cela se discute !
La clé, ce ne sont pas les choses à faire, les techniques à pratiquer… la clé c’est votre propre rythme interne, votre écosystème intérieur à écouter.
Mais comment ?
- J’écoute mon corps… ok super, et on fait cela comment ?
- Je choisis ce qu’il y a dans mon assiette… ça c’est juste !
- Je fais vérifier mes paramètres biologiques : Comment va mon microbiote ? Comment je détoxifie mes hormones ? Où en est mon état de stress ? D’accord, mais cela va m’amener à quoi pour moi ? En plus cela coûte cher
- J’écoute ma petite voix. Ah, vous êtes sûre que ce n’est pas interdit cela ? J’ai le droit de me faire confiance ? Instinct, intuition et raisonnement, un magnifique trio qui vous protège.
- Je soigne mon rapport au monde : je suis toujours hyper tendue, la vie d’aujourd’hui c’est dur d’être « une super quinqua ». Boulot, enfant(s) plus ou moins grand(s), partenaire(s), loisirs… Quelqu’un a osé vous demander cela ?
- Je respecte mon écosystème de vie, le mien à moi. C’est quoi ce concept-là ?
- Quels sont mes freins au changement ? J’ai l’impression que je freine des 4 fers quand je dois faire un truc vraiment pour moi mais je fais pour les autres, ça j’ai l’habitude (de tout faire).
- « Je voudrais bien mais j’peux point », je n’ai pas le temps vous comprenez…
Alors oui je comprends… je suis un être humain et accessoirement une femme, une mère, une amante, une copine, une collègue, une binaire, une hétérosexuelle, une bavarde…
Quelqu’une un jour m’a dit avec humour : quand tu as « un travail, un enfant et un mari », il y en a un de trop ! Ah ahah, je vous vois venir mesdames ;-), non ce n’est pas forcément le mari. En fait il n’y en a pas un de trop, il en manque un : et devinez qui c’estttt ???
C’est vous !
Et c’est certainement le dernier auquel vous accordez de l’importance par ordre chronologique dans votre quotidien.
Juste ?
Si oui et bien on prend son bâton de pélerine et on se met en route ? Option à choix multiple :
- 1 : seule
- 2 : accompagnée
- ou 3 : je n’ai pas envie et c’est votre droit
Pour l’option 2, je vous accompagne au cabinet dans ce virage, si vous le voulez, avec mes connaissances, mes outils, mon écoute de femme, mes expériences (mes amis, mes amours, mes emmerdes…lol)
Prenez soin de Vous !